Les blocages d’écriture: ça te dit quelque chose? Car écrire veut dire rencontrer inévitablement des blocages, ce que d’aucun-e-s appellent « le syndrome de la page blanche ».
Blocages d’écriture: c’est bon signe !
L’écrivain Steven Pressfield les connaît bien, et a développé des techniques pour passer outre ces blocages. De plus, il dit que plus les blocages sont importants, plus le désir de créer est grand. Ainsi, si tu rencontres des blocages, sache que :
- C’est normal ;
- C’est bon signe ;
- Il y a des moyens pour y faire face.
Que de bonnes nouvelles!
Alors, que faire, quand on est face à la page et que rien ne vient ? Je pense qu’avant de se poser cette question, il faut se demander d’où viennent les résistances et les blocages.
D’où viennent les blocages
Les blocages sont de plusieurs sortes, mais ont comme résultat d’amener cette vieille amie qui s’appelle la procrastination. En général, ils sont le produit d’un manque de confiance en soi-même, ou en le processus créatif. Ainsi, on entend une voix nous dit que ça n’en vaut pas la peine, qu’on est trop fatiguée pour continuer, etc. C’est donc dans ces moments qu’il faut rester particulièrement vigilante : en effet, les blocages peuvent survenir dans un moment crucial, quand les choses commencent à aller trop bien, ou encore quand on est à deux doigts de découvrir quelque chose d’important.
3 conseils pour dépasser tes blocages
1. Continuer à écrire
Dans son livre The Right to Write, l’écrivaine Julia Cameron donne ce conseil : “Write through the blocks”. Autrement dit, quand on se sent bloquée, il faut écrire quand même. Donc, se présenter devant la page, et écrire ce qui vient, même si on ne le sent pas, même si ça nous semble nul.
D’abord, parce qu’il est important d’honorer la quantité plutôt que la qualité. Cette idée te semble peut-être contre-intuitive, surtout si tu es perfectionniste. Mais tu dois comprendre que c’est précisément à cause de ce perfectionnisme que tu es bloquée. Le meilleur moyen d’en sortir, c’est donc de t’autoriser à écrire mal. Écris mal, mais écris beaucoup. Tu verras, c’est très efficace ; et les meilleures pages peuvent en sortir.
Ensuite, parce que c’est souvent dans ces moments qu’il finit par émerger quelque chose de crucial. La résistance s’explique alors : tu as eu peur, car tu pressentais que tu allais passer un palier créatif. Ou alors, ce que tu écris fait écho à ta vie personnelle et tu es sur le point de comprendre quelque chose d’important.
2. Coller à une routine d’écriture
En outre, ce qui doit te structurer, dans ce processus, c’est une routine d’écriture à laquelle tu te tiens le plus possible. Quel que soit ton état d’esprit, le travail doit être fait. Imagine que c’est ton métier et que tu dois te rendre sur ton lieu de travail et accomplir les tâches habituelles : quand tu écris, c’est pareil. Cet état d’esprit t’aidera quand tu te sentiras encline à écouter la petite voix intérieure qui te pousse à la procrastination.
3. Explorer par écrit les raisons possible des blocages d’écriture
Enfin, il existe des moyens efficaces, par des exercices d’écriture, d’explorer les raisons de ses blocages: peurs, résistances, etc. Si tu veux en savoir plus, tu en trouveras dans mon livre:
