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Écrire avec douceur: le témoignage de Caroline

écrire avec douceur
Découvre ici le témoignage de Caroline, qui a écrit en même temps qu'elle était enceinte.

Écrire avec douceur pour dépasser ses croyances limitantes

Écrire avec douceur: c’était ce qu’il fallait à Caroline. En effet, elle était enceinte lorsqu’elle a commencé son accompagnement à l’écriture. Limitée par une grande fatigue, Caroline a dû apprendre à se défaire de ses attentes trop élevées envers elle-même. Et ainsi, écrire plus efficacement! Voici son témoignage:

Je suis Caroline, une écrivaine qui avait mis sa plume en veille depuis des années. En effet, mon activité littéraire avait connu un arrêt après mes années d’école. Mes nombreux projets de vie d’adulte n’avaient pas décollé et étaient restés à l’état idées que je n’avais pas concrétisées. Un exemple concret : mon grand-père a laissé derrière lui des textes. Bien que j’aie tenté de les exploiter, le projet n’a jamais vu le jour. De plus, j’avais des idées foisonnantes pour divers projets de livres, mais aucun d’entre eux n’a même été commencé. Les contraintes, souvent liées à un calendrier surchargé et à des transitions de vie nécessitant une concentration sur des aspects pragmatiques plutôt que créatifs, ont été des freins majeurs. Mon parcours de vie, jalonné de changements d’endroits, de métiers et d’environnements, ne favorisait pas non plus l’enracinement dans quelque chose de plus intime.

Redonner à l’écriture la place qu’elle mérite

Avant de débuter notre collaboration, l’envie d’écrire était donc présente en moi depuis longtemps. Au moment où j’ai fait appel à toi, j’étais déjà en pleine transition professionnelle. De plus, je vivais une grossesse inattendue ! Cette période de ma vie m’a incitée à renouer avec des aspects plus profonds de moi-même. L’écriture est devenue une priorité, un besoin impérieux. C’était un projet essentiel.

En optant pour un accompagnement, mon objectif principal était de redonner à l’écriture la place qu’elle méritait. Je ressentais le besoin d’être guidée, consciente des deux décennies écoulées sans concrétisation notable. N’ayant ni repères, ni accompli un cursus en littérature, et étant plutôt orientée vers une formation scientifique, c’était la première étape. Il fallait répondre à cet appel de l’écriture. De plus, je souhaitais profiter de cet espace inédit que la grossesse m’offrait, malgré les défis physiques. Car ce n’est pas de tout repos ! J’avais tout à fait conscience que je devais être guidée dans cette nouvelle aventure et cela me réjouissait !

Le choix de travailler avec Marie-Ève découle avant tout de mes convictions féministes. Je recherchais quelqu’un qui était sensibilisé aux défis spécifiques auxquels les femmes sont confrontées dans ce domaine. Au-delà du cliché de l’écrivain masculin tourmenté, j’avais des ambitions pour mes écrits, une volonté de partager avec le public. Il s’agissait également de déconstruire certaines idées préconçues au sujet de l’écrivain-e. Notamment celle de la femme écrivaine, souvent perçue comme frivole, pas très sérieuse… Ce travail de déconstruction incluait également de sortir de la culture de la performance. Ainsi donc, j’avais besoin de lâcher prise. Et l’aide d’une personne bienveillante, comme Marie-Eve, tombait à pic.

Il s’agissait également de déconstruire certaines idées préconçues au sujet de l’écrivain-e. Notamment celle de la femme écrivaine, souvent perçue comme frivole, pas très sérieuse… Ce travail de déconstruction incluait également de sortir de la culture de la performance.

Caroline

Une grossesse qui oblige à ralentir

La grossesse a constitué une limite majeure tout au long de mon accompagnement à l’écriture. Le corps joue un rôle crucial dans l’acte d’écrire et on l’oublie trop souvent !  Marie-Eve a pris en compte cet aspect, m’aidant à déculpabiliser et à reconnaître son importance. Le processus mental s’est déconstruit rapidement, passant ensuite à la phase de réintégration de l’écriture dans ma vie malgré mon niveau d’énergie. C’était un vrai défi que j’avais initialement sous-estimé ! Je m’attendais à être attirée par des images, des idées classiques qu’on a de l’écriture, un peu romantique et passionnelle.

J’ai dû m’ancrer dans ma réalité quotidienne plutôt que de succomber à cette vision idéalisée. J’avais deux images distinctes en tête que je n’ai pas jugée négativement ni écartée. J’essayais simplement de tendre vers elles tout en trouvant comment insérer des moments d’écriture dans mes journées. Il ne s’agissait pas de transformer ma manière de réguler mes journées pour l’écriture, mais plutôt de faire en sorte que l’écriture soit au service de mon quotidien.

C’est est une distinction qui fait toute la différence. Le fait de ne pas m’attendre à terminer a été un retournement de situation important au cours de l’accompagnement. C’était ma plus grande résistance. J’ai dû arrêter de vouloir me conformer à l’image idéalisée que j’avais de l’écriture. J’ai dû la ramener à quelque chose qui m’appartient plutôt qu’à quoi je dois obéir. C’est un art, et comme tout ce qui doit être créé, cela prend du temps !

Lâcher prise et retrouver la sérénité dans l’écriture

J’avais un projet avec un personnage qui m’obsédait depuis l’adolescence. En plus, je voulais créer un mélange de genres littéraires qui rendait difficile sa crédibilité. La question était de savoir comment projeter cela dans des scènes sans construction claire. C’était difficile de prendre tout ce que j’avais et de le transformer en quelque chose de structuré, qui avait du sens.  Bien sûr, c’est toujours un travail en cours, mais j’ai cessé de lutter contre un cadre peu productif. C’était un grand pas pour moi, admettre que tout ne doit pas être parfait immédiatement, que j’ai le droit d’explorer, de laisser naître un personnage et de prendre du temps pour modifier mon histoire.

C’est une forme d’écriture cathartique. J’avais beaucoup de scènes en tête depuis longtemps, que je remodelais sans cesse dans ma tête. J’ai pris du temps pour les extirper, en y incluant également des bribes de mon quotidien. Ça a été une exploration intensive, et le terme « cathartique » résume bien la sensation éprouvée à la fin. Car enfin, tout prenait sens !

Écrire avec douceur pour retrouver la paix

Mon ambition première est de terminer ce livre. Je ne me fixe pas d’échéance stricte, ayant abandonné l’idée que je pouvais contrôler complètement mon futur. Mais terminer ce livre est ma priorité actuelle. J’ai plusieurs autres idées de livres qui me tiennent à cœur, au moins trois autres que je conserve et que je voudrais explorer. Ils attendent patiemment que je finisse celui-ci pour prendre la relève. Ainsi, je vais devoir organiser mon temps de manière claire pour chacun. Et puis, il y a cette envie de réintégrer l’écriture quotidienne que j’ai reprise. Écrire avec douceur est essentiel pour moi, afin que l’écriture soit quelque chose de paisible. Je veux avant tout maintenir l’hygiène de l’écriture et la plume que nous avons travaillé ensemble.

Si je devais conseiller à quelqu’un hésitant, comme mon amie qui m’a dirigée vers toi, je lui dirais de franchir le pas ! Tu n’as pas tracé un sentier, tu m’as plutôt appris à utiliser une boussole pour trouver mon chemin. Ton soutien a été crucial ! La douceur dans l’accompagnement m’a aidé à combattre toute mon anxiété liée à ce projet d’écriture. Je recommande vivement, car il est si simple de s’enliser… Écrire un livre est une expérience nouvelle à chaque fois. Même après avoir écrit un livre, je m’attends à ce qu’un accompagnement puisse être bénéfique pour explorer autre chose. Je conseillerais d’explorer la phase intime, et pour ma part, j’ai l’intention de continuer à me faire accompagner pour l’étape suivante du livre !

Merci infiniment pour ces mois passés ensemble et la chance d’avoir pu partager cette expérience !

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Marie-Eve

Je m’appelle Marie-Eve, et j’accompagne les femmes de Suisse romande qui veulent écrire et qui ont des difficultés à trouver l’élan pour aller jusqu’au bout d’un projet. Je t'aide à identifier tes blocages d’écriture et à aller jusqu’au point final.

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